Articles avec le tag ‘Actualité des luttes’
La direction avait entamé une procédure de licenciement du délégué syndical. OBJECTIF : briser la CGT avant les élections professionnelles.
Grâce à la mobilisation des salariés et à l’intervention de l’inspection du travail la manœuvre a échoué, et notre camarade Marc Ponsol a été réintégré.Les élections ont eu lieu le 16 novembre avec une participation de 75 % (+ 10 %) l’ensemble des candidats CGT ont été élus à 95 %.
Baisse de la TVA dans la restauration :
3 syndicats quittent les négociations
Les négociations salariales reprenant ce matin, les organisations patronales ont à nouveau fait la démonstration de leur incapacité à trouver un accord qui réunisse une majorité de syndicats.
CFTC, FO et CGT, toujours attachés à un accord moderne, qui touche l’ensemble des salariés du secteur, ont décidé de quitter la table des négociations devant l’absence de propositions des organisations professionnelles
Ces dernières n’ont semble-t-il pas, tiré les leçons du droit d’opposition qui avait fait annuler l’accord conclu en juillet dernier.
Les 3 centrales ont présenté leur propre projet d’accord, prévoyant une amélioration de la grille conventionnelle des salaires et la mise en œuvre d’un 13ème mois étalé sur 4 ans : Refus catégorique des employeurs.
« Pour DENIS RAGUET de la FGTA-FO, les propositions de l’intersyndicale sont très réalistes économiquement et permettraient une augmentation générale du pouvoir d’achat de 2% pour l’ensemble des salariés de la profession. »
« Pour MICHEL JEANPIERRE de la CFTC, 2% de pouvoir d’achat supplémentaire d’un côté, contre de vagues propositions sans chiffres et sans écrit de l’autre, chacun doit prendre ses responsabilités.
« Pour STEPHANE FUSTEC de la CGT, pas de surprise, c’est désormais à l’Etat de prendre les choses en mains et d’imposer un accord, ou le cas échéant, de remettre la TVA à 19,6 %. »
Les 3 organisations majoritaires rappellent que le 30 novembre est la date butoir pour trouver un accord.
Les organisations patronales s’étaient engagées à répercuter l’intégralité des marges dégagées par la baisse de la TVA sur les prix, l’investissement, les salaires et l’emploi.
Une fois plus le compte n’y est pas.
Dans un courrier adressé à Madame LAGARDE, CFTC, FO et CGT exhortent les pouvoirs publics pour que salariés et consommateurs ne soient pas les laissés pour compte d’une mesure fiscale aussi coûteuse.

Les discussions entre le ministère de l’immigration et les organisations syndicales signataires de la lettre au Premier Ministre ont commencé le 22 octobre et se poursuivent pour que soit publiée dans la toute prochaine période une circulaire de régularisation avec des critères « simplifiés, améliorés, harmonisés, garantissant l’égalité de traitement entre les salariés, quelle que soit la taille de leur entreprise et le lieu où ils habitent, et définissant une procédure de régularisée sécurisée et standardisée» .
Il faut aller au bout des discussions, sans précipitation ni provocation comme il est dit dans le communiqué commun du 4 novembre
Les caractéristiques les plus fortes de cet « Acte II» démarré le 12 octobre dernier, hormis un front syndical et associatif sans précédent uni sur un même objectif, sont sans conteste l’importance de la participation des salariés intérimaires (plus d’un tiers des grévistes) et des salariés de très nombreuses petites entreprises, y compris des salariés « non déclarés» . C’est aussi la participation grandissante des femmes salariées de l’aide à la personne et la participation de salarié(e)s issus de plusieurs continents.
Vendredi 13 novembre, le référé contre les grévistes de Samsic est en audience. Les organisations syndicales et associations soussignées y interviendront pour défendre le droit des salariés, quels qu’ils soient, à l’action collective, y compris celui des intérimaires et des salariés des TPE-PME.
Rendez-vous :
Vendredi 13 11h devant le TGI de Paris, Palais de Justice, Cité
Vendredi 13 16h, rassemblement devant Samsic, 9 rue Descombes, Paris 17ème
ACP - clik sur acp pour voir la vidéo
La fédération CGT du Commerce et des Services était présente lors de la nuit blanche des travailleuses sans papiers qui a eu lieu le 6 novembre dernier à Montreuil. A l’initiative de la CGT, des associations « Femmes Egalité» et « droit devant» , ce sont plus de 300 femmes qui sont venues témoigner de leur conditions de vie et de leurs difficultés quotidiennes. Les 90 travailleuses de ce secteur qui ont déjà pu obtenir la régularisation de leur situation éaient également présentes lors de cette nuit blanche où elles se sont félicitées du nombre croissant de femmes dans l’action, et surtout, pour la première fois dans le mouvement des sans papiers, de leur visibilité dans les luttes et manifestations. Essentiellement employées par des particuliers, les travailleuses en lutte étaient aussi présente pour exiger du gouvernement une nouvelle circulaire définissant les possibilités de régularisation par le travail avec des critères identiques pour tous les salariés, quels que soient les secteurs d’activités où ils travaillent. La fédération appuie et relaye cette revendication, et dans un courrier adressé à la FEPEM (fédération des particuliers employeurs), elle exhorte les organisations patronales à saisir le cabinet de Monsier BESSON pour que les salariées sans papiers du service à la personne soient régularisées sans contraintes supplémentaires au même titre que les autres professions.
Le 23 Octobre 2009, de 12 h à 14 h, l’U.S. CGT et l’U.L. C.G.T. du 5ème et 6ème arrt de Paris organisent une nouvelle distribution de tracts dans les cafés et restaurants du quartier Odéon – St Germain.
En passant la TVA de 19,6 % à 5,5%, ce sont des milliards d’euros de ristourne distribués aux patrons du secteur.
Les salariés, eux, attendent toujours les contreparties en matière d’embauches, d’augmentations de salaire, et d’amélioration des conditions de travail.
Les salariés des hôtels, cafés, restaurants réclament leur part de la réduction de la TVA.
Rendez- vous est donné à 12 h, place de l’Odéon.
Contact : Didier Del Rey : 06.11.68.58.42
Le 22 octobre prochain, l’industrie sera dans la rue. La CGT appelle en effet à une journée d’action nationale à Paris pour l’avenir des emplois et le maintien d’une industrie forte et diversifiée dans l’Hexagone.
Une initiative qui succède à la journée de lutte dans la filière automobile du 17 septembre dernier et aux actions menées depuis le coup d’envoi de la campagne de mobilisations lancée par le collectif « politiques industrielles » de la CGT, dont le point d’orgue a été l’organisation des Assises nationales de l’industrie du 11 juin dernier à Montreuil.
Longtemps grande oubliée des politiques publiques, l’industrie vit un retour en grâce dans le discours gouvernemental. Le 3 septembre dernier, le président de la République annonçait ainsi la tenue d’états généraux de l’industrie avant la fin de l’année, un événement qui pourrait « être préparé par ateliers dans les différentes régions par les PME, grandes entreprises, syndicats, financeurs, chercheurs (…) et qui pourraient se concrétiser en convention nationale », a indiqué Nicolas Sarkozy, rappelant qu’il s’agissant là d’une « très bonne idée de Bernard Thibault », secrétaire général de la CGT.
Si la CGT réclame en effet de longue date l’organisation d’une conférence permanente nationale sur l’avenir de l’industrie, elle entend rester attentive aux modalités d’organisation de ces états généraux. La façon dont le gouvernement s’est emparé du dossier Molex incite en effet à la plus grande vigilance. La CGT « ne se satisfera pas de la seule organisation d’états généraux (…) », ces derniers doivent « déboucher sur quelque chose de nouveau en termes de politique industrielle », a ainsi indiqué Bernard Thibault. Quelque chose de nouveau et surtout des mesures concrètes pour pérenniser leurs emplois, c’est bien ce que revendiquent les dizaines de milliers de salariés affectés par la crise alors même que 300 000 postes sont menacés à brève échéance dans le secteur.
Comme vous le savez les travailleurs sans-papiers sont de nouveaux en grève depuis le lundi 12 octobre 2009. 5 organisations syndicales et 6 associations ont écrit au premier ministre pour demander une circulaire de régularisation des travailleurs sans-papiers.
Je vous invite à signer, à faire signer la pétition en ligne en vous servant du lien ci-dessous
http://www.travailleurssanspapiers.org/
Jeudi 15 octobre, 500 grévistes sans papiers occupaient les locaux du Fafih, organisme paritaire de branche chargé de la formation, point de rendez-vous des salariés isolés des hôtels Cafés Restaurants. Lundi 12 octobre au matin ils étaient 45 lorsqu’ils ont investi pacifiquement le hall d’entrée et environ 200 vers 19 heures.
La demande d’expulsion faite le soir même par le responsable de l’établissement n’a pas eu de suite. Sur le site les camarades gèrent l’organisation de la vie au quotidien, sur tous les piquets les grévistes sont recensés, une carte de gréviste avec leur photo est remise à chacun d’entre eux, des courriers pour les déclarer en grève sont envoyés aux employeurs.
Au 4ème jour du mouvement, la CGT recensait 2300 travailleurs sans papiers en grève en Ile de France et 35 piquets de grève.
Communiqué de presse
Un salarié de Carrefour Part Dieu a mis fin à ces jours Lundi 19 Octobre sur son lieu de travail, dans le Centre Commercial. Peut-on constater un simple fait divers ? NON
Même si dans notre vie privée, nous rencontrons des difficultés, il est clair que notre environnement social et professionnel ne nous aide pas à les supporter.
Comment peut-on faire face à un désespoir quand tous les jours les médias nous abreuvent de témoignages de misère sociale, de la peur de perdre son emploi. Le stress sur le lieu de travail existe sans aucune perceptive positive.
Une société qui s’écroule économiquement, socialement, la perte de valeurs fondamentales. Comment garder espoir et croire en l’avenir.
Il suffit parfois de pas grand-chose pour redonner espoir à une personne. Sentir une solidarité, une chaleur humaine. L’individualisme tue, c’est collectivement que la souffrance d’un collègue de travail doit être portée. Vivre ne doit pas devenir une pénibilité.
Ces drames qui affectent les proches et les collèges de travail des victimes doivent cesser.
Il est urgent que l’amélioration des conditions de travail passe avant la rentabilité financière
UD Cgt Rhône – US Commerce du Rhône, Syndicat cgt LA PART DIEU
Une salariée, menacée de licenciement , réintégrée après 2 jours de grève les 8 et 9 octobre à l’appel de la Cgt.
L’interprofessionnel avec les cheminots, l’US Commerce de Lyon et les salariés de l’Alizé ont obtenu que toute accusation et toute menace soit levée envers cette salariée.
Une victoire du droit et de la solidarité …