Derrière le strass et les paillettes du Festival du film, qui commencera à Cannes le 11 mai prochain, se cache une réalité moins glamour et moins lisse que la carte postale que l’on imagine en pensant à la belle cité cannoise.
Des milliers de travailleuses et travailleurs s’activent nuit et jour et contribuent pleinement à la réussite de cet événement majeur, reconnu mondialement. Pourtant, pour certains de ces travailleurs très souvent ce sont des conditions de travail indignes du 21ème siècle.
Des travailleurs sous payés, par moment non déclarés mais très souvent sans papiers, sont le lot commun de la majorité des restaurants Cannois et des palaces de la Côte d’azur. Dans l’hypocrisie la plus complète, le patronat utilise une main d’œuvre disponible, docile et surtout bon marché.
Avec ou sans papiers les travailleurs de l’hôtellerie, des restaurants, des cafés mais aussi des services, du gardiennage, de l’aide à la personne, du bâtiment et du nettoyage subissent tous la remise en cause des acquis sociaux, la baisse continue de leur pouvoir d’achat et bien sur la dégradation de leurs conditions de travail.
L’utilisation de la précarité dans toutes les professions ne sert qu’à opposer les salariés les uns aux autres et à leur faire accepter une baisse continue des garanties sociales et collectives.
Il n’y a pas de fatalité, ensemble TOUS les travailleurs peuvent inverser la tendance.
Avec ou sans papiers, travailleurs non déclarés et salariés à statut, c’est ensemble qu’il faut combattre la précarité installée partout.
Pour la régularisation de tous les travailleurs sans papiers
Pour l’augmentation des salaires
Pour l’amélioration des conditions de travail