Dès 9h30, ce vendredi 21 janvier, les travailleurs sans papiers investissent le siège social du « SYNHORCAT », le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs.
Devant la détermination des camarades à rester sur place tant qu’ils ne sont pas reçus par le Président du Synhorcat, le Directeur général nous assure d’un rendez-vous dans l’heure avec l’interressé.
Au même moment, un communiqué de presse de la Cgt arrive dans toutes les rédactions et la présence d’un journaliste de France inter avec les grévistes fait aussi son effet.
Au cours de la séance de négociation, la délégation acte la prise en compte de nos revendications par le Président du Synhorcat et un dialogue constructif s’engage.
La délégation leur demande une position officielle sur la régularisation des travailleurs sans papiers sous la forme d’un communiqué de presse, une rencontre avec la Préfecture de Paris sur les problématiques de la profession dans l’instruction des dossiers : les certificats de concordance, l’obtention des cerfa, ainsi que de la difficulté de réintégration des camarades régularisés.
Une première suspension de séance est demandé afin qu’ils rédigent le texte du communiqué ainsi qu’une prise de contact téléphonique avec la Préfécture de paris.
Lors de la reprise de séance, le texte soumis nous parait trop généraliste et évasif. Nous demandons à ce que soit mentionné « noir sur blanc », d’une part le mouvement et d’autre part les textes arrachés au ministère pendant ces quinze mois de grève.
Finalement, après une nouvelle suspension, un rendez-vous est pris avec la Préfecture de paris pour le lundi 24 janvier. Le communiqué de presse affirme l’engagement du Synhorcat à accompagner les entrepreneurs dans les démarches administratives nécessaires à la régularisation de leurs salariés sans papiers et demande aux pouvoirs publics de mette en œuvre les moyens nécessaires à un tratement accéléré des dossiers dans le respect de l’addendum du 18 juin2010 et de ses textes d’application.
Il est un peu plus de 13h30, rendez-vous est pris pour le 24 janvier où la Cgt mettra devant ses responsabilités les professionnels du secteur et la Préfecture de Paris.
Nous quittons les lieux en réaffirmant toute notre détermination à poursuivre ce combat juste et indispensable
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