POURQUOI LES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS

OCCUPPENT LE « SYNHORCAT »

C’est l’organisation professionnelle la plus représentative des « hôtels cafés restaurants » d’île de France

Les travailleurs sans papiers en lutte depuis octobre 2010 sont pour 1/3 issus de cette branche professionnelle.

La lutte nationale pour la régularisation des travailleurs sans papiers a permis la conquête des textes du 11 et 18 juin et du 5 novembre 2010.

Le « piquet des piquets » à la Bastille en juin 2010 puis l’occupation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration depuis le 7 octobre 2010 par 6804 travailleurs grévistes sans papiers soutenus par la CGT ont porté leurs fruits : des engagements nationaux ont été pris par les autorités ministérielles dans le cadre de la régularisation en tant que travailleur. C’est plus de 3700 dossiers qui ont été déposés par la CGT depuis plusieurs mois à l’échelle nationale pour 900 récépissés délivrés.

Dès le début de la grève des travailleurs sans papiers, une majorité des entreprises de ce secteur qui pratique le travail dissimulé a, soit licencié sur le champ ces travailleurs, soit refusé de leur fournir le « cerfa » obligatoire leur permettant d’attester de leur activité professionnelle. De plus ils refusent de fournir le certificat de concordance aux salariés ayant travaillé sous « alias » indispensable pour attester de leur activité professionnelle.

Nos revendications

-         réintégration des travailleurs licenciés pendant la grève d’octobre à juin 2010.

-         L’obtention des certificats de concordance des salariés ayant travaillé sous « alias »

-         Un engagement clair du Synhorcat pour faciliter ces revendications.

-         Que le Synhorcat demande aux préfectures et notamment à la Préfecture de Police de Paris d’accélérer la remise des récépissés afin que ces salariés puissent travailler en toute légalité et enfin le respect de TOUS les engagements pris par le ministère devant les représentants du Collectif National de la CGT.

Cette occupation est un temps fort de la lutte pour la régularisation des travailleurs migrants.

Ils sont plongeurs, serveurs, cuisiniers, hommes et femmes de chambre, homme toutes mains…

Ils sont indispensables à notre économie et ont droit à être régularisés.

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