Les 3 et 4 novembre 2011 prochains, le G20 se réunira à Cannes au moment où la crise économique et financière entraîne dans son sillage une crise sociale, politique et écologique.
Le G20 regroupe 19 pays et l’Union européenne, représentant 85% de la production mondiale.
Il est illégitime car ce sont les pays du G8, club des plus riches, qui en ont choisi les membres qui prétendent réguler la finance mondiale.
Nous vivons à l’heure de la mondialisation libérale. Tout circule : les biens, les marchandises, les finances et aussi les salariés. Auparavant, les droits sociaux conquis dans une grande entreprise étaient ensuite souvent étendus à toute une branche, voire au pays entier. Aujourd’hui, un employeur peut toujours espérer trouver de par le monde des salariés « moins chers », avec des conditions de travail et environnementales « moins coûteuses ». C’est le règne des « délocalisations compétitives ». Et si l’activité ne peut pas être délocalisée, certains n’hésiteront pas à tenter de faire travailler les salariés « ici » aux conditions de « là-bas ». C’est la délocalisation sur place. Un employeur n’a pas hésité à dire : « les travailleurs sans papiers sont le moyen pour la France de rester compétitive dans les industries de main d’œuvre ». L’emploi des travailleurs sans papiers est une réalité économique dans de nombreuses branches et entreprises de notre pays.
La CGT vous invite à participer à la conférence de presse :
a La réouverture des dossiers des travailleuses de Pierre & Vacances. (Après 10 jrs de grèves la direction de Pierre & Vacances établit les contrats de travail, la direction départementale du travail valide les emplois et la préfecture ne respecte pas les critères fixés).
a La régularisation de tous les travailleurs sans papiers.
a L’arrêt des expulsions.
RDV à 14H00 le 01/11/2011 autour du cercle de silence avec RESF « Esplanade De Lattre de Tassigny».
Etat, préfecture, petits et gros employeurs, organisations patronales, direction générale du travail, partis politiques. Tous savent depuis longtemps que des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs sont surexploités uniquement parce que les pouvoirs publics ne veulent pas les régulariser. Si cette situation est entretenue c’est strictement pour servir les intérêts du patronat.
Contact : Samira Rassif -0663717056- UD CGT des Alpes Maritimes 0492477110- ud6@cgt.fr