A 9h ce matin, heure de l’entrée quotidienne des grévistes dans la Cité, un comité d’accueil un peu particulier attendait les grévistes : une dizaine de cars de CRS. Ils ont donc été empêchés de pénétrer dans le musée, celui-ci restant fermé au public.
Un rassemblement d’une centaine de personnes – soutiens et militants compris de la CGT, RESF, LDH, Autremonde, ….- s’en est suivi devant les grilles, pendant de longues heures malgré le froid mordant. Quelques élus encharpés sont venus soutenir le mouvement (PS, PG, EE,….)
Vers 15h, R. Chauveau et F. Blanche ont pris la parole à la sono : relecture de l’accord (trahi) entre la CNHI et la CGT et commentaire des deux communiqués de presses de la Préfecture de police de Paris et de la direction de la CNHI. et rappel des rendez-vous devant les différentes préfectures et rassemblement du
lendemain place de la République pour les femme sans papiers.
La CGT a déjà alerté ses avocats concernant la rupture de l’accord par la CNHI.
Vers 15h30 le rassemblement se dirige en manifestation jusqu’à la Porte Dorée et bloque le carrefour des Maréchaux. A compter de 17h, de nouveaux soutiens et grévistes arrivent, grossissant un peu le rassemblement. Poussés par la police pour débloquer le carrefour, tout le monde emprunte l’avenue Daumesnil en manifestation avant de se faire pousser en direction du M° M. Bizot vers 18h.
Les pressions réitérées régulièrement par le gouvernement pour que la CNHI soit évacuée ont trouvé leur traduction concrète, en ce jour de fin de semaine, pendant que les médias font la Une sur la révolution tunisienne et les manifestations qui s’ensuivent dans les autres pays d’Afrique du Nord.
Le gouvernement ne semble toujours pas disposé à appliquer les textes qu’il a pourtant édicté par la voie de feu son ministère de l’immigration : l’article qui précise qu’un récépissé de trois mois renouvelable avec autorisation de travail doit être remis immédiatement à chaque personne qui dépose un dossier de
régularisation par le travail n’est pas respecté. C’est notamment ce que la préfecture de Paris n’hésite pas à entériner dans son communiqué du jour : le nombre de récépissés distribués ne correspond toujours pas au nombre de dossiers déposés depuis le mois d’août. L’obligation d’une réponse à la
demande dans un délai maximum de 4 mois, ne l’est pas plus.
Jeudi 27, les grévistes du 93 ont occupé la MOE de Seine St Denis, pendant la matinée, afin d’accélerer et de favoriser le traitement des demandes déposées.
Samedi 29, rassemblement Place de la République à l’Appel de Femmes Egalité et Droits Devant pour les femmes sans papiers. Les premiers OQTF viennent de tomber en complète contradiction avec les accords conclus.
Mardi 2 février Rassemblement à la préfecture des Haits de Seine Mardi 2 février 17h, rassemblement devant la préfcture de Créteil où le préfet va recevoir une délégation CGT, suite au rassemblement-repas réussi du 14 janvier.