Articles avec le tag ‘Actualité des luttes’

GREVE REUSSIE ET  RESULTATS DES NEGOCIATIONS PSE

Ce que nous avons obtenu, c’est grâce à notre action collective

et à la réussite de la grève nationale

100 fermetures de magasins, 700 salariés Marionnaud dans la rue et  manifestations locales.

Nous avons su montrer notre force et c’est tous ensemble que nous dirons non aux abus

de toutes sortes et autres pressions qui sont une pratique de management dans notre entreprise.

Résultats  du  PSE

Période de volontariat du 7 octobre au 31 octobre 2009.

Chronologie du volontariat

1)    Communication en magasin et siège + vous devez prendre rendez-vous à l’Espace Information Conseil (EIC)

2)    Bilan du volontariat (fait par la Direction)

3)    Application des critères d’ordre

4)    Repositionnement des salariés selon les critères d’ordre (durée 8 jours) fait par la Direction.

Deux types de volontariat :

1/ PPD : Projet Professionnel Défini (CDI/CDD/ Formation longue, création d’entreprise)

Prime de 4 mois de salaire brut+ indemnité conventionnelle+indemnité complémentaire.

Ou :

2/ PRE : Projet Retour à l’Emploi (Projet non déterminé)

Prime de 2 mois de salaire brut+ indemnité conventionnelle+ indemnité complémentaire

Congé de reclassement : 9 mois pour tous, volontaires et départs contraints

Pendant la période de reclassement : 80% de rémunération du salaire brut moyen.

Création d’entreprise : 20 000 €

Auto-entrepreneur :     20 000 € (payable en trois fois)

Formation :                   4300 € par salarié (mutualisé)

Base gratuite pour tous les collèges

Mutuelle :                      24 mois pour les + de 50 ans

12  mois pour les – de 50 ans

Départ volontaire en retraite : Les salariés de + de 60 ans ayant acquis leurs trimestres au 31/12/2009 et jusqu’au 01/07/2010 partent avec les mêmes avantages du PSE

(Indemnité conventionnelle   + indemnité complémentaire)

Temps partiel  volontaire : Temps partiel volontaire sur deux ans (2 par zone géographique de même catégorie professionnelle).

· Priorité de réembauchage au bout de 2 ans

· Réduction 50% du temps de travail

· La 1ère année 75% du salaire mensuel brut.

· A partir de la 2ème année 60% du salaire mensuel brut + prime 4 mois de salaire

A partir de 55 ans, les cotisations retraite sont prises en charge à taux plein par la direction.

Reclassement interne en dehors de la zone géographique de 10 000 €

103 postes sauvés

Sur le réseau et siège : 73 postes « sauvés » en 2009

En 2010 :                       30 postes pour ouvertures de magasins

La carte du personnel Marionnaud jusqu’à fin 2011.

Indemnité complémentaire calculée de la façon suivante

Nb d’année d’ancienneté

Indemnité d’un mois / année d’ancienneté

Indemnité forfaitaire

Montant total de l’indemnité complémentaire

1 an

1 mois

2 mois

3

2 ans

2 mois

2 mois

4

3 ans

3 mois

2 mois

5

4 ans

4 mois

2 mois

6

5 ans

5 mois

2,5 mois

7 ,5

6 ans

6 mois

2,5 mois

8 ,5

7 ans

7 mois

2,5 mois

9,5

8 ans

8 mois

2,5 mois

10,5

9 ans

9 mois

2,5 mois

11,5

10 ans

10 mois

2,5 mois

12,5

11 ans

11 mois

2,5 mois

13,5

12 ans

12 mois

2,5 mois

14,5

13 ans

13 mois

2,5 mois

15,5

14 ans

14 mois

2,5 mois

16,5

15 ans

15 mois

3 mois

18

16 ans

16 mois

3 mois

19

17 ans

17 mois

3 mois

20

18 ans

18 mois

3 mois

21

19 ans

19 mois

3 mois

22

20 ans

20 mois

3 mois

23

A partir de 21 ans d’ancienneté, l’indemnité complémentaire sera augmentée de 0,5 mois / année d’ancienneté.

Merci à toutes et tous pour votre soutien qui nous a permis de faire avancer les négociations pour l’ensemble des salariés, mais les revendications de la CGT n’ont pas toutes été prises en considération notamment la prime de 7000 € pour les plus de 50 ans et 3500 € pour les moins de 50 ans.

Srieu Khauv Alésia 70 Paris 14ème srieuk@yahoo.fr 06.80.45.53.03
Valérie Chaput Siège Monceau Paris 8ème valerie.bovet@free.fr 06.80.27.44.59
Samira Boutaleb Siège Monceau Paris 8ème samboutaleb@yahoo.fr 06.80.45.51.44
Oumar Keita St Ouen 114 Paris oumar.keita@hotmail.fr 06.80.45.52.70
Martine Chabot Bordeaux Verdun martine3333@aliceadsl.fr 06.80.45.51.87
Doris Délipéri Grenoble Grenette deliperi.doris@hotmail.fr 06.78.77.37.58
Dominique Eloy Siège Monceau Paris 8ème eloy_dominique@yahoo.fr 06.80.45.52.29
Nathalie Dutrieux Brest 06.23.05.37.65
Fabienne Fritch Toulouse 06.30.25.27.01
Guilhaine Michon Bordeaux guilhaine.michon@hotmail.fr 06.45.91.03.16
Pascal Marsy Siège Monceau ocean77@orange.fr 06.65.76.82.10
Isabelle Allard Coquelles
Sebastien Chaput Courtaboeuf

Octobre 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Montreuil le 12 Octobre 2009

La Fédération Cgt Commerce, Distribution et des Services appelle les travailleurs

sans papiers des professions du commerce et des services (Hôtels, Cafés,

Restaurants, Prévention Sécurité, Service à la personne…) à se mobiliser y compris

par la grève pour exiger leur régularisation.

Nous revendiquons une circulaire ministérielle qui assouplisse, simplifie et améliore

les conditions d’obtention d’une régularisation de tous les travailleurs sans papiers.

En France, les travailleurs sans papiers ne bénéficient d’aucuns véritables droits

alors qu’ils cotisent et payent leurs impôts.

Cette nouvelle phase de mobilisation s’est donnée pour but de combattre les

discriminations et d’obtenir un traitement égalitaire des demandes de régularisation

déposées auprès des Préfectures.

Cette situation inacceptable doit trouver une issue rapide et positive.

Face à l’ampleur de la crise, le patronat et le gouvernement n’apportent pas les réponses économiques et sociales à la hauteur des attentes des salariés, notamment en ce qui concerne l’emploi, la formation tout au long de la vie, la lutte contre le chômage et la précarité et la défense des demandeurs d’emploi.

Les mesures prises au coeur de l’été sur le travail du dimanche sont un exemple caricatural des dispositions inefficaces sur le plan de l’emploi, injustes pour les salariés. La véritable raison d’une telle loi a pour but de précariser davantage les salariés et de les fragiliser face au patronat… Des avantages sont accordés aux entreprises sans aucune contrepartie aux salariés et sont coûteux sur le plan fiscal alors que les déficits publics se creusent.

Les grandes mobilisations du premier semestre 2009 ont montré la volonté des salariés, du public et du privé, des retraités, des chômeurs et des étudiants, de ne pas se résigner à payer les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

Le 7 octobre devient, à l’initiative de la CSI et relayée par la CES, une date majeure de solidarité et de mobilisation des travailleurs du monde entier. Déjà, l’an dernier des centaines de rassemblements, de manifestations partout dans le monde ont mobilisé des centaines de milliers de travailleurs.

le 7 octobre 2009 de 15h30 à 17h30

rassemblement unitaire

A Paris, devant le MEDEF

55, Avenue Bosquet – 75007 Paris

métro : Ecole Militaire

Ce rassemblement permettra aux salariés franciliens d’apporter leurs témoignages et d’exprimer leurs revendications sur la qualité de vie au travail, le respect, les salaires et aussi leur solidarité avec les salariés des autres pays. Il doit être une nouvelle occasion de porter ces revendications dans le contexte de crise économique avec les conséquences sociales graves que vivent les franciliens dans leur emploi, leur revenu (salaire, retraites, chômage…), leur protection sociale.

- CFE-CGC – CGT – FSU – SOLIDAIRES – UNSA

Pour obtenir ces avancées,

La mobilisation doit se poursuivre et encore s’amplifier.

Pour cela rejoignez les organisations syndicales afin de modifier le rapport des forces dans le sens du progrès social. Et Participez massivement au rassemblement du 7 octobre 2009 devant le MEDEF à Paris

Les organisations syndicales appellent tous les travailleurs à se réunir en Assemblées Générales, sur le lieu de travail, dans tous les secteurs d’activités, publics et privés, pour élaborer précisément leurs revendications et décider des formes d’actions, sur la base de la plateforme syndicale unitaire du 5 janvier :

 

 COMMUNIQUE DE PRESSE

Grève à la Société Fermière de Cannes.

Hôtel Majestic, Gray d’Albion, Casino Croisette, les Princes.

La Société Fermière de Cannes est un groupe composé de 4 entreprises juridiquement indépendantes qui sont :

Le Casino Croisette (maison mère), le Casino les Princes, l’Hôtel Majestic Barrière et l’Hôtel Gray d’Albion. Les effectifs sont de l’ordre de 600 CDI et un effectif moyen d’environ 750 salariés.

Depuis un an, il existe un Comité de Groupe où sont présentes les 5 organisations syndicales, la CGT et la CFDT sont majoritaires avec 3 sièges chacune.

Raisons de la grève :

La Société Fermière a procédé entre 2006 et 2008 à deux plans sociaux, qui ont amené des réductions importantes d’effectifs.

Alors que la société reste bénéficiaire, et ce, malgré la crise économique, la Direction franchit un pas supplémentaire. Elle convoque deux salariés, dont l’ancienneté dépasse les 20 ans, en vue de leur licenciement pour « raisons économiques ». Ces deux licenciements ont été décidés sans avis et consultation du Comité d’Entreprise.

Devant de telles pratiques, on peut s’interroger sur l’attribution des nombreuses aides publiques dont a bénéficié la société, en contrepartie de la création d’emplois. (Fin de la taxe professionnelle, réduction de la TVA sur la restauration, baisse des prélèvements sur les jeux).

Pour ces raisons, l’intersyndicale composée de la CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC a décidé de choisir le mercredi 7 octobre 2009, pour une grève de 24 heures.

Fait à Cannes, le 6 octobre 2009

Contact : Mariano SAIU, Secrétaire syndicat Cgt HCR de Cannes.

Tél : 06 60 91 45 18.

 

manifestants avec arrêts de travail le 30 septembre 2009
-300 Paris
-50 Bordeaux
-50 Grenoble
-40 Saintes
-30 Limoges
-4 Bayonne
-90 en Bretagne
-40 Nice
-40 Toulouse
C’est bien, nous sommes vraiment satisfait, il est possible que le mouvement reprenne le 6 octobre date de la dernière réunion avec la direction.

Communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

 mardi 29 septembre 2009

Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se sont réunies le lundi 28 septembre 2009. Elles ont fait le point sur la préparation, en France, de la Journée mondiale pour le travail décent du 7 octobre 2009, à l’appel de la Confédération Syndicale Internationale (CSI). Cet appel marque l’attachement de l’intersyndicale à la dimension internationale du syndicalisme. Dans toute la France, seront organisés dans l’unité, des rassemblements, meetings, manifestations, conférences de presse, actions dans les entreprises, débats, rencontres avec les élus…, qui feront écho à des mobilisations semblables partout dans le monde ce jour-là. Les sept organisations appellent à leur réussite.

La crise, dans sa dimension économique et sociale, continue de frapper durement salariés, chômeurs, jeunes et retraités : à la pression mise par les entreprises sur les salariés, aux destructions d’emplois dans le public et dans le privé, au développement de la précarité et des inégalités se rajoutent des choix gouvernementaux désastreux en matière de fiscalité.

Non seulement les salariés souffrent parce que le chômage s’aggrave, mais ils sont en plus victimes de nouvelles taxations et de hausses de cotisations, alors que les revenus du patrimoine et du capital sont préservés. Dans cette situation, les revendications de la plateforme commune sont plus que jamais d’actualité. Elles sous-tendent une autre politique économique et sociale afin de protéger les emplois, s’opposer aux licenciements et défendre les salariés.

Les sept organisations signataires, face à l’ampleur de la crise sociale, considèrent que l’unité syndicale doit être recherchée à tous les niveaux, notamment pour impulser et soutenir les actions dans les entreprises, les services, les secteurs professionnels et les territoires. Elles conviennent de poursuivre leur travail commun d’analyse, de propositions et d’actions.

Les organisations syndicales sont décidées à obtenir du patronat et du gouvernement des avancées significatives. Elles mettent la priorité sur : l’emploi, la prise en compte de l’intérêt des salariés dans les choix des entreprises et des pouvoirs publics, le recul de la précarité, le conditionnement des aides publiques à un comportement socialement responsable des entreprises, la réduction des inégalités. Bagnolet, le 28 septembre 2009

Les différentes initiatives prises par le Collectif Commerce pour faire signer la pétition contre le travail du Dimanche, ainsi que la lettre au Préfet lui demandant une réunion sur ce sujet a contraint la Préfecture à organiser une réunion avec les organisations syndicales à laquelle ont participé la CGT, FO et CFTC.

Cela a été l’occasion pour la délégation CGT composée de : Thierry SARTRE (Leclerc), Olivier CORERARD (Base d’Albon), Serge MARTIN (UD) de remettre les 1600 signatures recueillies en quelques heures devant Leclerc Bourg-les-Valence et Casino Valence 2, tout en réaffirmant son opposition à cette loi et sa volonté de créer les conditions de son abrogation.

La délégation CGT a également demandé l’ouverture de réelles négociations avec les employeurs sous l’autorité publique afin de limiter le plus possible les effets néfastes de cette loi envers les salariés en obtenant des contre parties contraignantes pour les employeurs les dissuadant de recourir au travail du dimanche.

Aujourd’hui, sur le département, seules deux communes sont classées en zone touristique (Poët Laval et Dieulefit).

Le collectif Commerce prend les dispositions en demandant une rencontre avec le Président de l’Association des Maires de la Drôme pour faire entendre le point de vue des salariés et faire en sorte que le classement en zone touristique, non seulement ne soit pas étendu à d’autres communes mais soit obtenu le déclassement de ces deux villes.

La lutte continue, de nouvelles initiatives vont être prises en direction :

des salariés du commerce pour les informer des différentes actions entreprises par la CGT

de la clientèle par la diffusion de tracts et ainsi créer les conditions de mobilisation.

Ensemble nous avons la possibilité  de développer une large expression pour construire le rapport de force nécessaire.


tvaparis
Les salariés des Hôtels Cafés Restaurants poursuivent la campagne « récupérons la TVA»  sur Paris.
Vendredi 25 septembre 2009: diffusion de tracts; cette fois-ci la cible est Montparnasse, accompagnés d’une équipe de la chaine de télévision Canal Pus, ils envahissent les restaurants du quartier. Les responsables ne seront pas très nombreux à interdire l’entrée du restaurant et devant les caméras, patrons et clients engagent le dialogue, avec les salariés c’est plus difficile.
En contrepartie de la baisse de la TVA à 5,5%, les patrons de la restauration se sont engagés à baisser les prix, créer 40 000 emplois, améliorer les salaires. Les salariés n’ont pas vu leur salaire augmenter, les embauches se font attendre et les consommateurs constatent que les prix ont très peu baissé, 1,4% depuis l’application de la mesure, alors que la TVA a baissé de plus de 14 points. Les résultats attendus pour cette mesure, qui coûte 3 milliards d’euros au contribuable, sont très loin des attentes.

 

Condamnation de la Samaritaine
et de son P.D.G. (groupe LVMH)

La C.G.T. se félicite de la décision de la Cour d’appel du tribunal correctionnel de Paris qui vient de condamner la Samaritaine et son P.D.G., Philippe de Beauvoir, pour «en danger de la vie et risques causés à autrui pour non respect des obligations en matière de sécurité et de prudence»
Mr de Beauvoir est également condamné pour entrave au fonctionnement des CE et CHSCT auxquels il a dissimulé la gravité de la situation du magasin.

Le groupe LVMH qui avait acheté la Samaritaine en 2001 n’a pas effectué les travaux de mise en sécurité du magasin nécessaires demandés par la préfecture. Au contraire, les risques ont été considérablement aggravés par la concentration de surfaces de vente sur le magasin 2 et par la multiplication des surfaces de réserves dans les sous sols.

Justice est donc rendue aux employés, aux organisations syndicales et institutions représentatives du personnel qui ont démontré la justesse de leur analyse, à savoir que pour programmer la fermeture de la Samaritaine et réaliser leur projet immobilier, LVMH n’a pas hésité à menacer la vie des 1500 salariés de l’entreprise et de la clientèle.